Kote gaeshi se traduit par clé de poignet vers l’extérieur. C’est une technique traditionnelle de luxation (kansetsu waza) très commune dans les arts martiaux japonais. Elle est portée, comme son nom l’indique sur l’articulation du poignet. C’est une des rares clés qui est dénommée de la même façon dans la plupart des écoles de ju-jitsu, d’aikijitsu et d’aïkidô.
Vous trouvez dans la vidéo les points techniques fondamentaux qui permettent la bonne exécution de kote gaeshi. Merci à Laurent Larivière, fidèle assistant depuis plus de 20 ans, pour le rôle de Uke.
Points à retenir
- une technique de clé (kansetsu waza) ça fait mal… sinon ça n’est pas une clé !
- la pression est exercée sur le dos de la main du partenaire de façon à tordre son poignet vers l’extérieur.
- Tori, qui exécute la clé, reste coudes au corps.
- les trois articulations du bras du partenaire (poignet, coude et épaule) sont en butée de façon à prendre le contrôle de tout son corps. C’est la raison pour laquelle son coude doit être libre.
- A ce moment précis, il se créé une unité entre Tori et le partenaire (Uke) ; le déplacement de Tori entraîne instantanément celui de Uke qui déjà déséquilibré par la douleur va chuter.
Pour aller plus loin
- Comme toutes les clés, kote gaeshi peut être exécutée « souplement » de façon à contrôler le partenaire et l’amener au sol, ou être exécutée sous forme « brusque » avec envoi d’énergie dans l’articulation de l’adversaire comme dans les techniques d’atemi. Il est évident qu’au dojo, cette deuxième forme n’est jamais portée car, mal contrôlée, elle provoquerait la luxation de l’articulation du poignet, voir du coude par répercussion du choc dans le bras de du partenaire.
- La clé peut être poursuivie au sol et devient kote gaeshi gatame, une technique d’immobilisation de l’adversaire.
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